[Español]

Llegamos a Saraguro en la noche, un camino de 5 minutos y juntamos la casa de nuestro amigo Diego, con quien habíamos

compartido hace un año el Inti Raymi y unas salidas. Es un super amigo, es italiano, pero maneja 4 idiomas, entonces es difícil

recordarlo excepto cuando le salen unos “Dio porco !” o otros “Porca madona” bajo presión.

Tenemos fuertes lazos de amistad desde entonces.

Con sus indicaciones “claras” estamos en su hogar. Forcejeando las entradas y llamándolo, en sus profundos sueños logramos despertarlo… respondiéndonos inconscientemente, con muchas risas nos reconoce y nos abre las puertas con fuerte abrazos. Unas charlas antes y entramos en la línea del sueño.


Llenos de alegría nuestros días de permanecía en el querido pueblo de Saraguro, que apreciamos tanto en compañía de Diegito.


Saraguro un pueblo indígena de la sierra sur, donde se diferencia por su forma de vestir, como lo pueden ver en las fotografías. Hombre y mujeres usan un sombrero de lana de borrego compactada con yeso.

Las mujeres, muy elegantes con sus chalinas agarradas por un tupu de plata, heredado por sus madres.

Largas faldas negras y blusas bordadas por ellas mismas llevando collares elaborados en chaquira.

Los hombres, con sus ponchos y pantalones cortos, color negro, más clásico.


El pueblo está formado por varias comunidades, su idioma nativo el kichwa. Son personas cultas con gran amor,

muy comunitarias, tienen una forma especial de apoyarse con ellos mismos y con lo que viene de afuera.


Saco a relucir a las mujeres de Saraguro ya que tuve la oportunidad de estar con ellas durante la semana.

Cada una con su historia, siempre una dedicación al trabajo y superación, siendo madres solteras, sus ingresos económicamente se subastan de sus cultivos y sus creaciones de artesanías en chaquira.

Florecita mi maestra quien me brindo su conocimiento, amor, paciencia e historias, le doy gracias. Mercedita otra bella mujer junto con otras dedicadas a florecer enriquecimiento cultural a mano de la pachamama.


[Français]

Una semana entera, tuvimos la oportunidad de compartir las celebridades y ritmo del pueblo.

Como en todo lugar el mal habita. Por una tarde acompañamos una marcha solidaria con el pueblo, sobre la oposición al maltrato de las mujeres y defender sus derechos.


Fueron días variados de sol y lluvia, no queriéndonos ir, pero con una linda despedida, un encuentro con toda una parte del pueblo, reunidos por un día a la festividad de la agricultura del cual salimos cargados de verduras nativas.


Como siempre nos toma a veces días para arrancar, pero esta vez por tanto amor en esta comunidad es difícil.

Agradecidos con Diego de siempre recibirnos y acogernos con su linda forma de ser.


On arrive à Saraguro en pleine nuit et complètement à l’improviste. Heureusement grâce aux bonnes indications de l’ami Diego, envoyées auparavant, ou juste avons-nous du changer la droite pour la gauche, nous rejoignons sa maison sans encombre mais bien crevés. Diego est un super pote, il est d’Italie, mais gère 4 langues, du coup a un peu tendance à oublier sa nationalité a part quand des « Dio porco ! » ou autres « Porca madona » sortent de sa bouche sous la pression. On l’a rencontré aussi à Poste Rojo, il a toujours fait du volontariat et dédie presque toute sa vie à bosser avec des assos, vraiment un mec en or avec qui on a créé de super liens et avec qui nous avions justement passé l’Inti Raymi dans ce même village l’an dernier.

Du coup nous rejoignons bien sa petite maison de campagne. Nous essayons de forcer un peu les entrées et trouver un moyen d’accéder a la maison sans être encore sur de sa présence. On finit par crier son nom en faisant le tour de la maison, de son sommeil profond nous le réveillons et il nous répond inconsciemment. En fou rire il nous reconnait et nous ouvre la porte a grands câlins. On délire un moment ensemble et on file voir le marchand de sable.


On est trop content de revenir ici, dans ce village qui nous avait énormément plu et en plus en compagnie de notre vieux Diegito.


Saraguro est un village indigène du sud des Andes et ou les habitants ont su maintenir traditions, cultures et mode de vie ancestrales.

Ils se différencient par leur manière de se vêtir comme vous pouvez découvrir dans les photos. La grande particularité réside dans leur chapeau, blanc et noir, fait de laine compactée. Les femmes, très élégantes, avec leur gilet et châles accrochés avec un « tupu », cette sorte de pique en forme de fleur en argent pur, signe de richesse, il se transmet de mère en fille. Nous avons rencontré une dame qui a 7 filles, je vous laisse imaginer…

Elles portent de longues jupes généralement noires avec des chemisettes brodées à la main par elles-mêmes et de superbes colliers en perle, un travail hallucinant.

Les hommes avec leurs ponchos et pantacourts noirs, plus classique.


Le village est formé de plusieurs communautés, bien entendu connectées entre elles-mêmes.

Leur langue native est le Kichwa et continue d’être parlé couramment, même si il a tendance à un peu diminuer.

Ils vivent de manière très solidaire et communautaire et s’entraident mutuellement que ce soit pour des travaux du village ou bien d’une personne en particulier.

Ex : j’ai besoin d’aide pour faire ma terrasse, le village se réunit, décide du ou des jours et des personnes qui me viendront en aide et ils créent ce qu’il s’appelle une « minga », un travail communautaire. Ça marche pour n’importe quelle personne et aussi bien s’il faut refaire le tout à l’égout du village. Une jolie manière de faire, qui donne à s’inspirer et à apprendre.


Paula profite de notre passage ici pour partager quelques jours avec les femmes artisanes qui lui enseignent l’art des bijoux en perle. Des femmes indépendantes, fortes, remplis d’amour et de douceur. Elle passera des moments forts, enrichissants et uniques en leurs compagnies et repartira avec une nouvelle main d’artiste. Beaucoup d’entre elles travaillent la terre de manière écologique, saine et avec beaucoup de respect et vendent de merveilleux fruits et légumes.

De là-bas est originaire une infusion à base de plantes, très typique. C’est l’« Orchata », elle est composée d’environ une cinquantaine de plantes et fleurs, un incroyable mélange.


Une semaine entière, ou nous avons eu l’opportunité de participer à quelques célébrations.

Comme dans tout endroit, le mal est présent. Une après-midi nous avons accompagné une marche solidaire, sur l’opposition aux violences faites aux femmes et la défense de leurs droits.


Des jours variés de pluie et beau temps où nous ne voulions plus partir, mais de supers au revoir, une rencontre avec une grande partie du village, autour de l’agriculture, de laquelle nous repartons chargés de légumes natifs.


Comme toujours ça nous prend quelques jours pour partir, mais cette fois pour tan d’amour et de joie de vie, c’est vraiment difficile.

Un grand merci à Diego de nous recevoir et accueillir avec sa jolie manière d’être.